Si la QVT apparaît en France dans les années 2000, elle existe depuis les années 50 dans le monde anglophone sous le nom Quality of Working Life. En effet, la QVT est un concept mondial apparu dans les années 50, chez Eric Trist, du Tavistock Institute de Londres, dans le cadre de recherches mettant à jour les limites du taylorisme. Deux fondements ont alors émergé. Aux USA, elle naîtra dans les années 60, à la suite des travaux de Maslow et de Mc Grégor sur les « besoins » et les « facteurs de motivation » des salariés. Le terme plutôt orienté vers le développement personnel a été mentionné la première fois en 1972 lors d’une conférence internationale à New York. [1] Du côté des européens, elle sera plutôt perçue comme un concept visant à avoir un collectif de travail poussant à la participation des salariés. L’apparition de ce concept a renouvelé les conditions de travail pour les salariés étant donné que toutes les actions mises en place visent à dynamiser la motivation et l’engagement de chacun.
Le terme de QVT peut être perçu différemment selon chaque individu. Mais globalement, collectivement, elle correspond au sentiment de bien-être au travail et d’un point de vue individuel, elle englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré́ d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, la reconnaissance et la valorisation du travail effectué.[2] Cette démarche s’appuie donc sur un ensemble d’actions ayants pour objectif le développement personnel et professionnel de chaque collaborateur. L’enquête OpinionWay & Gymlib établit les facteurs prioritaires pour les salariés :
- les sondés étaient d’accord à 95% pour dire que l’équilibre de vie était un facteur essentiel.
- Suivi d’avoir un métier intéressant (à 94%),
- d’avoir du sommeil (92%)
- d’avoir accès à des activités physiques et sportives (74%).[3]
La crise du covid-19 n’a fait qu’accentuer l’importance d’avoir un environnement de travail sain et attirant. En effet, au début de la pandémie les entreprises ont dû réagir vite en changeant leurs organisations, avec le télétravail comme premier levier. Cette nouvelle pratique a bouleversé les habitudes des travailleurs qui ont vu leur quotidien changer. C’est pourquoi les entreprises ont dû, et doivent encore régulièrement suivre les collaborateurs afin de s’adapter au mieux à leurs exigences. En outre, la gestion de l’après crise passe tout d’abord par la recherche du bien-être et de la qualité de vie après une période étourdissante. Ces deux éléments apparaissent comme les deux véritables leviers de motivation et de productivité.[4]
ESII et la qualité de vie :
Chez ESII, la qualité de vie au travail est une priorité. En effet, l’entreprise initie de nombreuses actions pour atteindre cet objectif.
Tout d’abord, observons que les locaux font l’objet d’une attention particulière afin de permettre aux salariés de concilier simplement travail et loisir. Voici les dispositions mises en place en la matière :
- Mise à disposition d’une cuisine tout intégrée
- Une salle de sports équipée
- Une salle de créativité accessible à tous
- Et prochainement avec l’ouverture de la salle dédiée aux « bien-être ».
Afin de créer des relations de travail saines et performantes, l’entreprise met en place plusieurs types de réunions (de service, stratégie, gouvernance) dans chaque département ainsi que deux réunions annuelles générales pour réunir tous les collaborateurs de toutes les filiales et agences.
Par ailleurs, de nombreux évènements sont proposés afin d’entretenir le lien entre les collaborateurs (une sortie au golf de Fabrègues, un petit-déjeuner de présentation du nouveau site internet…).
De nombreux efforts sont faits afin que les collaborateurs de l’entreprise évoluent dans une ambiance positive. Récemment, lors de l’accueil de des étudiants de l’école de la deuxième chance Montpellier Clémenceau, l’ambiance au travail a été un aspect mis en avant par eux. Ils ont confié lors de leur soutenance se sentir bien dans une entreprise où les collaborateurs eux-mêmes semblent épanouis. De plus, les salariés étant aux cœurs du système, ESII s’assure que l’ensemble des salariés aient suivi au moins une formation tous les 6 ans. [5]
En outre, l’entreprise met l’accent sur les 23 jours de RTT mis à disposition permettant à tous les collaborateurs de prendre du temps pour eux. Que ce soit pour des rendez-vous médicaux, pour faire du sport, ou pour voir sa famille. Chacun est libre de les utiliser comme il l’entend, lorsqu’il en a besoin. Les collaborateurs semblent, comme Nathalie ou Geoffrey, apprécier cet avantage qui leur procure une certaine flexibilité dans leur emploi du temps.[6]
[1] https://www.santetravail-fp.fr/comprendre/la-qvt-breve-histoire-dunconcept
[2] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/guide-qvt-2019.pdf
[3] https://blog.gymlib.com/fr/sujets-rh/qvt/initiatives-qvt-les-5-entreprises-qui-vont-vous-inspirer-en-2021/
[4] https://www.santetravail-fp.fr/crise-sanitaire/comprendre/crise-du-covid-19-quels-enjeux-en-matiere-de-qvt
[5] https://www.esii.com/qualite-vie-travail/
[6] https://www.esii.com/a-propos/carrieres/nos-collaborateurs-temoignent/
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